Voici venu le temps de l’année où je me lance des fleurs.
Eh oui… 14 chandelles déjà! Je me plais souvent à dire que LinguiScience, c’est mon quatrième bébé. Je m’en souviens comme si c’était hier. Après la naissance de mon troisième fils, je ne voulais plus travailler à l’extérieur car je tenais à rester auprès de mes enfants et offrir une qualité de vie à ma petite famille. Je me suis donc mise à chercher un emploi à domicile. À mon actif, j’avais un baccalauréat en biologie, un certificat en marketing, de l’expérience dans les ventes, le service à la clientèle, la traduction et la coordination de projets. Démarrer une entreprise en traduction m’apparut comme la solution qui s’imposait. Ainsi est née LinguiScience d’où l’appellation m’est venue en cherchant un nom qui puisse exprimer ma passion pour les sciences et mon amour des mots.
Petit à petit, ce qui devait servir à arrondir les fins de mois est devenu une profession qui mena à ma pleine autonomie financière. J’en suis bien heureuse mais ce qui me fascine encore plus c’est à quel point j’aime ce que je fais, du plus profond de mon cœur. J’aime non seulement trouver le mot juste, j’aime mes clients, qui apprécient mon travail et me le font savoir de façon régulière, j’aime rester à l’affut des technologies qui me permettent d’améliorer mon travail et d’innover, j’aime tout ce qui relié de près ou de loin à la traduction. Les clients ont parfois des demandes farfelues et je sais me montrer à la hauteur de tout défi. Aussi, avec les années, j’ai créé des relations d’affaires avec d’autres traducteurs et des graphistes, des gens intègres et passionnés, qui rendent mon travail encore plus agréable. J’ai travaillé très fort pour arriver où je suis, mais je vous assure qu’en 14 ans, je peux compter les mauvaises journées au boulot sur les doigts d’une seule main. Vous connaissez beaucoup de gens qui peuvent se targuer de ça?
Cela dit, croyez-moi, LinguiScience est là pour rester. Les outils de traduction automatique s’améliorent de jour en jour, l’intelligence artificielle y mettant son grain de sel. Or, il suffit d’utiliser ces technologies à son avantage et de ne pas les voir comme une menace. C’est ce que je fais et compte faire jusqu’à mon dernier mot!
Sonia Gouin, B.Sc.